2016 – l’année de la BI dans le cloud ?

En tout cas je l’espère. Pour ma part j’ai constaté une réelle amorce depuis le second semestre 2015. Avant cela, toute les avant-ventes se déroulaient de la même façon, dès que nous abordions le sujet cloud le client nous coupait directement le sifflet en nous disant, vous êtes bien gentil, mais nos politiques de sécurité ne nous permettent pas de stocker nos données dans Azure. Et ce constat était valable :

  • quel que soit nos interlocuteurs (IT ou métiers)
  • et quel que soit l’angle d’approche
    • avec la BI Self-Service et Mobile en mode SaaS
    • avec les services disponibles en mode PaaS (HDInsight, Azure SQL DB, Azure Data Factory,), ou bien en IaaS, tout en jouant sur la rapidité de provisionnement des environnements et la possibilité d’optimiser sa facture en n’activant les services qu’en

Je me réjouis de pouvoir constater que les mentalités changent. Notre travail a été grandement facilité par l’adoption, de la part des clients, d’Office 365. A noter qu’en règle générale, la première brique à passer dans Azure est la messagerie. Et c’est ce qui nous permet de proposer tout le reste. Car quoi de plus sensible qu’une messagerie à la vue des documents transitant par ce canal (contrats, batterie de fichiers Excel contenant des données détaillées/des tableaux de bords, etc.), sans compter qu’il s’agit du point d’entrée préféré des hackers

Alors quoi de plus naturel, pour celui qui a déjà pris le virage, de continuer et d’accélérer en migrant sa plateforme décisionnelle sur Azure. Notre locomotive sur le sujet reste Power BI quand on voit

  • sa rapidité d’adoption par les utilisateurs
  • la facilité déconcertante  avec laquelle nous pouvons récupérer des données hétérogènes et les faire communiquer dans un seul et même modèle sémantique
  • l’ergonomie du produit, la prise en main et les possibilités de dataviz offerte par l’outil

Les deux designers Power BI (Excel et l’application gratuite Power BI Desktop) sont une force qui lorsqu’ils sont couplés au service PowerBI.com permettant de répondre à la quasi-totalité des besoins de BI Self-Service et de BI Mobile.

N.B: n’oubliez pas qu’en BI tout fini par tomber dans Excel et que ce produit est déjà présent dans la plupart des entreprises ; alors réfléchissez avant de partir sur du Tableau, du Qlik ou du Microstrat (les 3 principaux que nous retrouvons chez nos clients)

Cette révolution amorcée depuis fin 2014, avec la preview Power BI v2.0, a vraiment explosé depuis la Global Avaibility (GA) en juillet 2015

Et depuis, tout s’enchaine :

  • que l’on ait une approche top/down, en gros la BI traditionnelle, on part du besoin métier en listant les indicateurs de pilotages et axes d’analyse et en redescendant jusqu’à la source de données pour identifier toutes les règles de gestion de transformation et de calcul. On choisira alors d’utiliser toutes les briques Azure à notre disposition en s’appuyant principalement sur :
    • des au maximum toutes les services PaaS à notre disposition :
    • Azure SQL Db (Simple, Elastic), Azure SQL Datawarehouse, Azure Data Factory, Azure Stream Analytics
    • Mais aussi les briques IaaS car certains usages font que nous avons toujours besoin de Reporting Services et d’Analysis Services et que nous n’avons pas de services PaaS ou SaaS équivalent (même Power BI peut être une alternative à court terme)
    • Et notre bon vieux Power  BI en SaaS
  • que l’on ait une approche bottom/up. Le volume d’information et la nature des données évoluant tellement rapidement, nous devons être en mesure de stocker n’importe quel type d’information de façon à pouvoir l’exploiter et l’analyser par la suite. Il est alors possible de mettre en place un lac de données via Azure Data Lake afin de bénéficier
    • d’un service de stockage agnostique du type de données (structurée, semi-structurée, déstructurée), de leur taille et de leur vitesse
    • d’un service analytique permettant de requêter et d’analyser via l’utilisation des solutions des clusters Hadoop, Spark, HBase, Storm gérés dans HD Insight, des langages de scripts permettant d’exploiter tout ce petit monde (Hive, Pig, R, …) mais aussi d’un nouveau venu qui devrait fédérer tout çà : le U-SQL.

Pour découvrir ces services, je vous conseille une première introduction avec le billet de Philippe http://goo.gl/ZqXhaK puis je vous invite à lire les excellents articles de Romain sur le sujet http://goo.gl/0QZUlN et http://goo.gl/k26ILU

  • Vous pouvez bien évidemment mixer les 2 approches dans une solution globale de modern-datawarehousing.

Alors, oui, le ciel est bien clair et bleu Azure pour que nous passions une année 2016 bien riche avec la tête dans les nuages.

Laisser un commentaire